Si le marché immobilier semble en meilleure santé qu’en 2023, il ne retrouve néanmoins pas sa forme de post confinement. Est-ce vraiment la fin de la crise immobilière, ou celle-ci va-t-elle encore durer ?
2024 : Un marché immobilier en demi-teinte
Point sur le marché immobilier actuel
Après une année 2023 difficile, le marché immobilier n’a pas encore retrouvé toutes ses couleurs. Malgré un démarrage sous de meilleurs auspices en 2024, ces signes prometteurs ne permettent pas d’annoncer une reprise solide du marché tant la crise de l’an dernier a été profonde ; sans doute la pire année pour l’immobilier depuis 2008 avec une baisse de transactions record.
Au printemps 2024, les acheteurs sont de retour sur le marché. Toutefois, l’engouement n’est pas le même que lors de la période post confinement. Si les acquéreurs semblent avoir la main sur le marché, les vendeurs sont encore bien souvent obligés de baisser le prix pour pouvoir vendre leur bien : la tendance est encore à la négociation pour les acheteurs.
Le marché immobilier est en demi-teinte : peut-on vraiment parler de reprise ou d’une fin de crise ?
Quelles perspectives pour le marché immobilier en 2024 ?
Comment se porte le marché immobilier en 2024 ?
Si le marché immobilier bat de l’aile, les Français ne se désintéressent pas pour autant de la pierre. Au cours de l’année qui s’est écoulée, 31% des ménages ont effectué une visite de bien.
Par ailleurs, si le marché immobilier ne connaît pas les chiffres records de 2021 et 2022, les chiffres sont plus optimistes que ceux de 2023. Tout d’abord, et c’est un fait, les taux d’intérêts baissent. Auparavant établis à un seuil supérieur aux 4%, les taux d’intérêts sont aujourd’hui autour de 3,5% (source : Pretto). La baisse des taux d’intérêts s’est intensifié au second semestre de l’année 2024, notamment depuis la fin de l'été. Cette baisse continue avec les annonces de la BCE qui ne cesse de diminuer ses taux directeurs, aujourd'hui fixés à 3,25% (novembre 2024). Cette baisse va débloquer certains projets immobiliers et les acheteurs se feront alors plus nombreux sur le marché. Toutefois, début et courant 2024, les banques restent frileuses et accordent difficilement leurs prêts qui demeurent à des taux élevés : les emprunteurs souscrivaient alors à des prêtsmoins importants pour pouvoir faire face à des mensualités importantes. La négociation était au coeur des transactions pour les acquéreurs et les vendeurs étaient alors souvent contraints de baisser leur prix. Néanmoins, fin 2024, les taux d'emprunts se stabilisent et tendent même parfois à la baisse. Ainsi, un potentiel retour à la hausse concernant les prix immobiliers peut être attendu. Si ces derniers ont continué de baisser jusqu'à présent, cette baisse sera moins intense en cette fin 2024 et les experts prévoient même une hausse des prix pour le premier semestre de 2025.
Si l’on projette que les prix repartiront à la hausse en 2025 dans une logique de reprise solide du marché et d’un effet post-JO pour certaines villes, rien n’est vraiment sûr. Le marché immobilier reste très corrélé à l’inflation et aux taux d’intérêts ; il est donc très dépendant du contexte économique et géopolitique. En revanche, à la sortie de l'été 2024, l'inflation se stabilise et les taux immobiliers baissent, améliorant la capacité d'emprunt des acheteurs.
Un autre point qu’il convient de souligner est que l’on parle souvent de crise immobilière en établissant une comparaison avec la période post confinement qui était exceptionnelle, et donc anormale. Ainsi, on se réfère bien trop souvent à une période où les prix immobiliers étaient exceptionnellement hauts avec, pourParis, le prix au mètre carré qui dépassait les 10 000 euros dans tous les arrondissements.
Peut-être alors que les prix reviennent simplement à des niveaux normaux. Dès lors, il n’y aura plus de grande plus-value sur les biens avec les prix immobiliers actuels : on revient à des prix immobiliers plus raisonnables. La question n’est alors pas de savoir quand la crise prendra fin mais plutôt pendant combien de temps les prix continueront à baisser.
Quelle solution pour faire face à un marché immobilier complexe ?
Si, comme énoncé, la baisse des prix persistera cette année, il existe néanmoins une solution pour absorber cette dernière. Pour un projet de vente immobilière, vous pouvez protéger votrenet vendeuren l’optimisant grâce aux agences immobilières aux tarifs fixes. La néo-agence immobilière Hosman propose des tarifs fixes en moyenne deux fois moins chers que la concurrence : ce qui vous permet de mettre votre bien au prix du marché sans impacter négativement votre net vendeur.