Vous vendez votre bien immobilier et vous avez reçu une offre d’achat d’un potentiel acheteur mais sa proposition ne vous convient pas. Le refus de l’offre n’est pas la seule solution ! Vous pouvez proposer une contre-offre immobilière et négocier les conditions avec le potentiel acquéreur. Qu’est ce qu’une contre offre immobilière, dans quelles conditions faire une contre offre, comment faire une contre offre immobilière et comment la réussir ? Hosman vous explique dans cet article.
Une contre offre immobilière c’est quoi ?
Définition d’une contre offre immobilière
De nos jours, mais surtout depuis la crise immobilière, la négociation se trouve au cœur des transactions immobilières. Bien souvent, si le vendeur met en vente un appartement ou une maison, le bien se vend rarement au prix initial et les futurs acquéreurs ne se privent pas de proposer une offre d’achat pour revoir les conditions de la transaction à leur avantage. Toutefois, il est possible que cette offre ne corresponde pas aux critères du vendeur. C’est dans ce cas là qu’on parle d’une contre offre immobilière : le vendeur propose une nouvelle offre sur l’offre du potentiel acquéreur afin de renégocier les termes de la transaction et trouver un compromis. Le but étant de proposer une offre qui se situe entre l’offre de l'acquéreur et celle du vendeur.
La contre-offre est à l’initiative du vendeur et est une alternative au refus catégorique d’une proposition d’achat. En faisant une contre-offre, le vendeur montre qu'il reste ouvert à la négociation mais dans une certaine limite.
Elle peut avoir lieu pour plusieurs raisons. Si le prix proposé par le potentiel acquéreur est trop bas, si les délais de clôture de la transaction sont trop longs, ou s'il y a un désaccord sur une clause suspensive importante. Réaliser une contre offre peut aussi permettre au vendeur de négocier avec plusieurs parties pour obtenir les meilleures conditions possibles dans un marché compétitif où plusieurs offres sont proposées au vendeur.
Une contre-offre immobilière se fait impérativement à l’écrit. Dans le cas contraire, une contre offre orale n’engage pas le vendeur, même si cette dernière est acceptée par l'acquéreur. Pour être recevable, vous devez inclure les éléments suivants dans la rédaction de votre contre offre immobilière : L’identité du vendeur, l’adresse et la description complète du logement. Mentionnez également le fait que vous avez pris en considération les besoins de l'acquéreur exprimés dans son offre d’achat ainsi que votre refus d'acceptation de l’offre sans pour autant rompre le dialogue. Enfin exposez vos exigences en détaillant le nouveaux prix ou l’ajout/ suppression d’une clause suspensive. N’oubliez pas de renseigner une durée de validité de votre contre-offre. En général un délai de 5 jours est un délai raisonnable.
Vous devez rédiger votre contre offre immobilière de façon claire et en précisant tous ces éléments pour éviter les confusions lors de vos négociations. Ainsi, le potentiel acheteur sera libre d'accepter ou refuser la contre offre et de poursuivre la négociation du bien immobilier ou non.
Une bonne contre-offre immobilière doit être à la fois compétitive et réaliste pour attirer l’attention de l’acheteur tout en respectant vos besoins en tant que vendeur. Ainsi pour la rédiger, vous pouvez étudier le marché pour être sûr que votre contre offre s'aligne avec les prix actuels du marché. Vous pouvez également vous faire accompagner par un expert immobilier qui vous conseillera dans tout le processus de négociation. Soyez rapide dans votre réponse pour maintenir l’intérêt de l'acheteur et montrer vos engagements dans le processus, soyez flexible et prêt à négocier. Enfin, communiquez de façon claire et honnête avec l’acheteur pour faciliter la conclusion de l’accord.