Vendre au meilleur prix, ou vendre au prix le plus haut de fourchette par rapport aux caractéristiques de son logement et de l'état du marché, peut s'avérer compliqué si on ne prépare pas bien son projet. De même avec la crise immobilière et la baisse de tension dans certaines villes, vendre au meilleur prix s’avère parfois compliqué. Revenons ensemble sur les conseils à absolument respecter pour éviter de déprécier la valeur de son bien.
Conseil 1 : Préparer son bien immobilier
Le premier conseil, est évidemment de préparer son bien à la vente. Cela peut paraître évident mais il est important de faire un rapide état des lieux du logement avant de le mettre en vente. Les futurs acquéreurs ont l'œil et guettent le moindre défaut. Reboucher les trous d’anciens tableaux, repasser un coup de peinture dans la salle de bain, s'assurer de la conformité énergétique ou vider un peu la chambre afin de rendre la pièce plus épurée, sont simples à mettre en place et permettront aux potentiels acheteurs de se projeter plus facilement.
L’idée est de mettre en avant tous les atouts du bien pour créer un effet coup de cœur pour les potentiels acquéreurs et éviter au maximum les points de négociation du prix. Il vaut mieux dépenser une centaine d’euros en menues réparations que de le faire faire aux acheteurs, de perdre du temps et de devoir revoir son prix de vente à la baisse.
Bon à savoir : comptez entre 20 et 40 euros par m2 pour repeindre un mur abîmé.
Conseil 2 : Être honnête sur le bien (et sur son prix !)
La transparence en immobilier est primordiale pour vendre au meilleur prix. Dans un premier temps, en étant le plus transparent possible sur la description du bien, on évite les mauvaises surprises pour les visiteurs. En effet, même un infime détail peut entraver une vente. Par exemple, si le nombre de m2 indiqué n’est pas le bon, ou s'il s’avère que la copropriété a voté un ravalement de façade, l’acheteur peut alors se rétracter après la promesse de vente sans motif. En cas de vices cachés, ce dernier peut même entamer des poursuites judiciaires.
Enfin, en étant transparent, les atouts du bien peuvent être mis en avant afin de pondérer les éléments qui pourrait amener à une négociation du prix. L’acquéreur visite en connaissant les détails du bien : les points très positifs comme les moins bons. En étant le plus transparent possible lors de l’annonce, vous évitez les mauvaises surprises et ainsi la négociation potentielle du prix.
Bon à savoir : Du bruit ou une importante circulation peuvent entraîner une baisse de 15 à 20% du prix de vente.
Le troisième conseil est de faire attention à la saisonnalité. Les périodes de l’année ne sont pas toutes égales en termes de vente immobilière et de tension sur le marché.
Le printemps et les mois de septembre-octobre sont les périodes dites idéales pour les projets immobiliers. C’est là qu’il y a généralement le plus d’acheteurs sur le marché. L’automne est la période de réflexion des projets et permet encore de mettre en avant les beaux extérieurs.
Enfin l’été, souvent accusé à tort d’être le moment creux de l’immobilier à l’avantage de profiter encore de la présence des acheteurs qui n’ont pas trouvé leur bien pendant le printemps. De plus, les banques ont tendance à accorder des avantages aux acheteurs dans cette période pour faciliter les ventes. De quoi les motiver à acheter.
Le conseil numéro 4 est de faire attention à la surestimation. Comme les potentiels acheteurs ont accès à de nombreux outils de comparaison des prix, mettre un prix trop élevé ne pourra être que dangereux pour la vente du bien. Ainsi, si un logement se démarque sur les plateformes par son prix surestimé, les acheteurs le remarquent tout de suite. Non seulement surestimer le prix d’un bien ne marche donc pas pour vendre au meilleur prix mais en plus peut vite ruiner la vente d’un bien.
En mettant un premier prix très haut, le bien aura du mal à se vendre et restera longtemps sur les plateformes de vente immobilières. De là commence un cercle vicieux. Si le prix reste haut, personne ne viendra visiter le bien mais si le prix baisse, les potentiels acheteurs prendront peur en imaginant que cela cache quelque chose. Dans tous les cas, la valeur du bien ne cessera de décroitre.