Depuis un an, le marché immobilier connaît plusieurs rebondissements. Après l’arrêt total des transactions lors du premier confinement, la ruée sur l’achat de maisons après ce dernier, la fuite des investisseurs étrangers, l’augmentation des prix de taille moyenne et le recul de ceux à Paris... difficile de comprendre où nous en sommes aujourd’hui. Pour vous aider à y voir clair, Hosman revient sur les 4 derniers chiffres de l’immobilier à retenir.
-0,3 % sur les prix de l’immobilier à Paris en novembre
Pourquoi est-ce important de regarder ce qu’il se passe dans la capitale française ? Car historiquement, c’est Paris qui tire les prix à la hausse sur l’ensemble du territoire. Aujourd’hui, ce n’est plus vrai. Si les prix parisiens sont toujours très élevés avec en moyenne, plus de 11 000 euros du mètre carré, ce ne sont plus eux qui tirent les prix à la hausse sur l’ensemble de la France. Ce sont les villes de taille moyenne et les autres grandes métropoles qui depuis le début de la crise voient leur attractivité exploser.
+0,2% du m2 en France et un prix moyen au m2 à 2 954€ en novembre
Comme expliqué précédemment, les prix de l’immobilier sont dorénavant tirés à la hausse par la forte augmentation de la demande dans les villes de taille moyenne et les autres grandes métropoles. Résultat, tout logement confondu, on estime cette hausse des prix de 4,4% en un an. L’engouement pour les maisons à la fin du confinement avec une explosion des prix affichés, commence à ralentir, et le prix des maisons a reculé d’1% à la fin du premier semestre. A contrario, les prix des appartements anciens lissés sur tout le territoire affichent une augmentation de 6,3%.
Une marge de négociation qui passe à 4% sur l’ensemble du territoire
La marge de négociation reste plus faible pour les appartements que pour les maisons avec en moyenne, 3,3% du prix de vente pour un appartement et 4,6% pour les maisons. Des disparités existent entre les régions. Si la région parisienne affiche une marge de négociation pour les appartements de 2,8% en moyenne, celle-ci est de 2,3% en Aquitaine et 3,5% dans les Pays de la Loire.
Un taux de crédit immobilier moyen à 1,13%
Après plusieurs mois de baisse, les experts du crédit immobilier constatent une légère augmentation des taux en novembre. Les taux restent néanmoins très bas : 1,13%. Cette nouvelle tendance intervient après un mois de septembre exceptionnel au regard de la production de crédits immobiliers, estimée à 22,1 milliard d’euros. Jusqu’à présent les banques disposaient d’un niveau de liquidité particulièrement élevé compte tenu de l’épargne exceptionnelle des Français depuis le début de la crise. Avec la reprise, la situation tend à se normaliser et les taux, historiquement bas, repartent légèrement à la hausse.
L’info à emporter : 🥡
En novembre, les prix de l’immobilier commencent à ralentir à Paris et dans certaines grandes villes de France mais globalement, la France affiche une croissance et des marges de négociation très faibles. Les taux semblent repartir très légèrement à la hausse mais les experts du crédit restent confiants en indiquant qu’il s’agit d’un rééquilibrage après des mois d’épargne exceptionnelle des ménages.