Les craintes d’un retournement du marché immobilier en 2020 ont vite été balayées. Si les périodes de confinement ont en effet mis un coup d’arrêt aux transactions pendant plusieurs mois (visites interdites, établissements bancaires au ralenti ou encore signatures retardées), force est de constater que la pierre a globalement bien résisté. Alors 2021 sera-t-elle une année favorable pour vendre son bien ? Certains indices montrent que l’année commence bien car…
Les conditions d’accès au crédit immobilier continuent de s’assouplir
Véritable pilier du marché de l’immobilier, les conditions favorables d’accès au crédit permettent de soutenir la forte demande en biens immobiliers. Et bonne nouvelle, les conditions se sont assouplies dès la fin de l’année 2020. En effet, le Haut Conseil de Stabilité Financière avait recommandé aux banques d’allonger la durée maximum d’endettement de 25 à 27 ans et d’augmenter le taux maximum d’endettement de 33% à 35%. L’année 2021 commence bien pour les acquéreurs puisqu’on constate qu’une dizaine de banques ont, en plus des recommandations du Haut Conseil de Stabilité Financière, abaissé leur taux de crédit de 0,05 jusqu’à 0,20%.
Les prix de l’immobilier ne se sont pas écroulés
Contre toute attente, les prix de l’immobilier ne se sont pas écroulés en 2020. Les prix se sont plutôt stabilisés en fin d’année et ont même continué d’augmenter dans certaines villes. C’est notamment le cas à Nantes (+5,5% en an selon MeilleursAgents), Lille (+3,7%) ou encore Marseille (+3,8%). Autre effet de la crise, les prix des maisons ont fortement augmenté au cours des derniers mois : +5,9% en France.
Les prix de l’immobilier ont donc globalement bien résisté en 2020. Cet indicateur doit néanmoins être surveillé de prêt au cours des prochains mois puisqu’un léger recul a été confirmé dans certaines villes comme Paris affiche à fin décembre 2020 une baisse de 0,57%. (selon le baromètres Hosman des prix en temps réel).
Près de 980 000 biens vendus en 2020
Autre bonne nouvelle, malgré un contexte sanitaire qui a mis en pause la vente de nombreux biens immobiliers, les notaires estiment le nombre de biens vendus en 2020 à 980 000. Cela représente une baisse du volume de transactions de seulement 8% par rapport à 2019, année de tous les records.
L’attrait des Français pour l’immobilier n’a pas décroît en 2020 et nombreux sont les acheteurs qui ont maintenu leur projet pendant l’année malgré l’arrêt des visites pendant de longs mois.
La digitalisation du secteur s’est accélérée
Si beaucoup d’acteurs du secteur étaient jusqu’à très récemment réfractaires à l’adoption massive des outils digitaux en immobilier, le confinement aura mis un terme au débat. L’adoption de certains des outils digitaux développés par les néo-agences immobilières était ainsi le seul moyen pour maintenir son activité.
Pourquoi est-ce une bonne nouvelle pour les vendeurs de biens immobiliers ? Car ces outils digitaux ont plusieurs avantages :
ils permettent de gagner un temps considérable lors de la transaction grâce à la prise de rendez-vous en ligne, à la réservation de visite en ligne, la visite virtuelle ou encore à la transmission des documents de la vente au vendeur juste après la visite
ils permettent aussi de gagner en visibilité et en transparence sur la vente, en suivant toutes les étapes
ils aident l’expert immobilier à se concentrer sur le conseil client grâce à l'automatisation d'un certain nombre des tâches administratives qui n’apportent aucune valeur ajoutée au propriétaire