La baisse des prix immobiliers va-t-elle continuer en cette fin 2024 ?

Par Audrey

Growth @ Hosman

Lecture : 3 min

02 décembre 2024

Alors que 2023 a été marquée par une baisse des prix immobiliers, la question de savoir où en est la tendance en cette fin 2024. Certaines grandes villes françaises marquent une stabilisation des prix immobiliers, d'autres laissent apparaître une timide hausse : où en sont les prix immobilier pour cette fin 2024 ? Quelles perspectives pour 2025 ?

La baisse des prix immobiliers en 2024 


Depuis 2023, le marché immobilier connaît une crise importante. En l’espace d’une année, il a vu ses transactions chuter de 20% et les indicateurs annonçaient une tendance baissière pour 2024. En effet, courant 2024, il était peu probable que les prix repartent à la hausse prochainement et ceci, même si les taux des crédits immobiliers commencent à baisser. Beaucoup craignaient que ces derniers atteignent la barre fatidique des 5% mais il n’en sera rien : en cet été 2024, les taux sont étaient encore bien souvent en dessous des 4%. Néanmoins, si cette baisse était à peine amorcée au début du semestre, elle semble se concrétiser et s'affirmer lors de ce second semestre de 2024. Toutefois, le pays reste plongé dans une incertitude politique, ainsi, malgré quelques signaux positifs, le marché immobilier français bat encore de l’aile et peine à repartir. En revanche, les dernières annonces de la BCE pourraient inverser la tendance. Mi-octobre, la BCE a une nouvelle fois annoncé une baisse des ses taux directeurs les faisant passer à 3,25%. Ainsi, cette baisse des taux qui s'intensifie améliore la capacité d'emprunt des ménages et pourrait laisser place à une hausse progressive des prix immobiliers pour le premier semestre 2025.

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Baisse des prix immobiliers : Les disparités entre les grandes villes françaises 


Toutefois, il convient de noter que le marché immobilier français est hétérogène : il existe des disparités parfois importantes entre les différentes métropoles. Ainsi, si certaines grandes métropoles françaises comme la ville de Lyon ou de Paris continuent de voir leurs prix baisser, d’autres villes comme Bordeaux,  Nantes ou Marseille enregistrent une légère hausse.
À Paris, les prix continuent de baisser en novembre 2024 : entre septembre et novembre 2024, les prix immobiliers ont connu une chute de 0,9%. Certains arrondissements de la capitale ont aujourd’hui un prix au mètre carré inférieur à 9 000€ voire même inférieur à 8 000€ dans le cas du 19ème arrondissement. C'est également le cas de la ville de Lyon qui semble suivre le même schéma en 2024 puisque ses prix immobiliers ont baissé de 2,4% ces 3 derniers mois (de septembre à novembre 2024).
Néanmoins, certaines grandes villes françaises connaissent une stabilisation de leurs prix, voire une légère hausse. Ainsi, à Nantes, les prix repartent timidement à la hausse au cours de ces trois derniers mois dernier avec une hausse des prix au m2 de 1%. La ville de Bordeaux connaît elle aussi une légère hausse et suit une évolution semblable à celle de la ville nantaise : les prix immobiliers y ont augmenté de 1,1% entre septembre et novembre 2024.
Enfin, la ville de Marseille, exception française de la crise immobilière, continue de voir ses prix grimper depuis 10 ans, avec une hausse de 1,4% constatée ces trois derniers mois. De cette façon, le marché immobilier pourrait connaître une stabilisation de ses prix cette année.

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Vers une stabilisation des prix immobiliers en 2024 ? 


Comme précisé, certaines villes connaissent déjà une stabilisation de leurs prix mais la tendance n’est pas prête de se généraliser dans le pays. Toute fois, la stabilisation des prix commence à s'installer en ce second semestre déclenché par une baisse des taux. Les crédits immobiliers sont alors plus abordables et les vendeurs acceptent alors plus difficilement de baisser leurs prix. De plus, il faut peut-être s’attendre à un possible impact des JO. Dans de nombreuses villes étrangères, “l’effet JO” a permis de redynamiser le marché immobilier : c’est le cas à Londres, notamment, où le mètre carré a connu une hausse de 24%. 

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