Alors que de nombreux propriétaires, y compris les propriétaires de biens d’exception, avaient pour projet de louer leur bien le temps des jeux olympiques, les prix des locations ont chuté à moins de deux mois du début des JO 2024. L’offre est-elle supérieure à la demande à l’approche des JO 2024 ?
Nombre de parisiens ont pour projet de quitter la capitale et de louer leur logement le temps des jeux olympiques. Les français propriétaires de biens d’exceptionn’échappent pas à cette règle et prévoient de séjourner en dehors de Paris le temps des jeux, bien souvent pour habiter leur résidence secondaire.
Si de nombreux propriétaires pensaient pouvoir louer leur bien à un prix supérieur à celui de marché pendant les JO 2024, les propriétaires de biens de luxe ne faisaient pas figure d’exception. Avec des loyers parfois 3,5 fois supérieurs à ceux du marché, certains propriétaires ont dû revoir leurs attentes car à quelques semaines des jeux, la demande ne rencontre toujours pas l’offre.
Les écarts de prix commencent à se creuser entre les biens mis en location pendant les jeux. Certains propriétaires baissent leurs prix de location et d’autres font le choix de maintenir des loyers élevés. Pour l’immobilier de luxe, certaines locations affichent toujours 100 000 euros la semaine en espérant une demande plus forte et tardive. Plus globalement, même sile marché immobilier de luxea enregistré une baisse des prix pour être davantage en accord avec la demande, il demeure moins impacté par la chute des prix générale de la location parisienne.
Immobilier de luxe : Peut-on espérer un regain de la demande pour les JO 2024 ?
Les prix des locations s’étaient enflammés il y a quelques mois et commencent à chuter à l’approche des jeux : peut-on espérer que la demande augmente à moins de deux mois des JO 2024 ?
Les jeux olympiques de Londres en 2012 avaient enregistré des réservations tardives. Si de nombreux propriétaires ont effectivement déjà baissé le prix de la location pour rencontrer la demande, le loyer de nombreuses réservations luxueuses reste élevé : bien souvent entre 2,5 et 3,5 fois supérieur au prix du marché. Les biens d’exception comptent sur le fait d’enregistrer une demande légèrement supérieure à la demande estivale habituelle composée à 80% de britanniques et d’américains. Contrairement au marché de l’immobilier classique, les propriétaires de biens d’exception ont peu intérêt à baisser leur loyer pour la durée des jeux. En effet, à la différence de l’immobilier classique en location, l’immobilier de luxe est quasi-certain de trouver des locataires et ce, même à la dernière minute avec des prix trois fois supérieurs à ceux du marché.
Si en se basant sur les jeux olympiques de Londres en 2012 on peut prédire que les locations du marché immobilier classique connaîtront un regain de dernière minute, il en va de même pour le marché de l’immobilier d’exception à Paris, déjà moins atteint par la chute des prix actuelle.